Un vol en planeur se déroule en quatre étapes principales :
- La préparation est l'étape la plus importante. Elle est la seule garantie que toutes les conditions sont réunies pour que le vol se passe dans de bonnes conditions de plaisir et de sécurité.
Elle se décompose en deux parties :
- La première partie, la « pré-vol », se passe à l'extérieur du planeur. Elle consiste à en faire le tour de manière méthodique afin de vérifier que chaque élément du planeur fonctionne correctement, qu'il ne manque pas un écrou, que les roues sont gonflées, …
- La seconde partie se déroule à l'intérieur du planeur, une fois le pilote installé. De manière tout aussi méthodique, le pilote va ajuster son harnais, régler ses instruments, s'assurer que les commandes répondent, … Le C.R.I.S est une méthode mnémotechnique qui aide à ne rien oublier.
Une fois la préparation terminée, le décollage peut débuter.
- L'étape de décollage consiste à propulser le planeur en altitude afin qu'il puisse ensuite voler de ses propres ailes. A Pierrelatte deux modes lancement sont utilisés :
- Le treuil est une sorte de catapulte qui envoie le planeur jusqu'à 800m d'altitude. Une corde d'un km de long est rembobinée très vite afin de donner une impulsion importante au planeur. La montée est très rapide, en 30 secondes environ le planeur atteint son altitude de largage. C'est également un mode de lancement silencieux et très économique : un verre de gazole par treuillée seulement !
- L'avion est notre mode de lancement historique. Le planeur, relié à l'avion par une corde, est ainsi remorqué jusqu’à l'altitude et le lieu de son choix. Le planeur décide de se détacher de l'avion quand il le souhaite, en fonction des conditions qu'il trouve, de sa position, de ses projets de vol, ...
- C'est alors le moment du vol plané. En toute liberté, le pilote de planeur choisit sa trajectoire dans les airs. Il va rechercher les ascendances, ce sont ces courants d'air montants qui vont lui permettre de prendre de l'altitude.
A Pierrelatte on trouve deux types d’ascendances :
- L'ascendance thermique : courant d'air chaud provoqué par le réchauffement d'une zone sur le sol, qui elle même réchauffe la masse d'air environnante provoquant son élévation.
Si les conditions sont bonnes, largué à 600m, vous pouvez atteindre 3000 en un rien de temps, et mettre le cap sur les Alpes ou sur l'Ardèche !
- L’ascendance ondulatoire : lorsque le mistral est présent, le vent rebondit sur les collines, générant un phénomène d'onde qui s’amplifie. Il suffit alors de se positionner dans la phase montante de l'onde pour profiter "l'ascenseur".
- L'atterrissage est la dernière étape incontournable d'un vol. C'est aussi la plus délicate car il nécessite l'ajustement précis de différents paramètres : altitude, trajectoire, vitesse horizontale et vitesse verticale, et cela adapté aux conditions météorologiques du moment.
Tout cela s'apprend progressivement au fil des vols d’instructions puis des vols solos. Venez essayer !